Statistiques

Transition à l’enseignement


Notre sondage sur la transition à l’enseignement 2018 montre une amélioration du marché de l’emploi pour les enseignants ontariens en début de carrière.

La demande demeure forte pour les enseignants de français langue seconde et les enseignants francophones, ce qui confirme la pénurie de tels enseignants dans l’ensemble de la province.

La baisse du taux de chômage chez les enseignants anglophones en début de carrière témoigne de l’amélioration de leur situation d’emploi, et donc de l’élimination rapide du surplus des dernières années.

L’Ontario aura besoin de plus d’enseignants dans les années à venir pour combler les postes vacants dans tous les coins de la province. D’après les prévisions, la nouvelle offre ne permettra pas de répondre à la demande.

Bien que leur nombre ait diminué par rapport aux années précédentes, les diplômés ontariens au chômage et les enseignants certifiés en Ontario qui ont reçu leur formation à l’extérieur de la province pourraient aider les conseils scolaires à atteindre leurs objectifs de recrutement au cours des prochaines années. Les diplômés qui ont quitté la province en raison du surplus pourraient également aider à combler le manque si les conditions d’embauche des conseils scolaires leur sont favorables.

La hausse du nombre d’inscriptions au sein des facultés d’éducation de l’Ontario en 2018 donne à penser qu’une nouvelle génération d’enseignants pourra répondre à la demande des conseils scolaires.

Or, malgré l’amélioration du marché de l’emploi, l’obtention d’un contrat permanent s’avère parfois difficile pour les enseignants qui font de la suppléance à la journée, surtout les diplômés anglophones qui n’ont pas la qualification pour enseigner le français langue seconde. Au sein des conseils scolaires de langue anglaise, moins d’un enseignant sur trois a un poste permanent après cinq ans, comparativement à plus de 80 % pour les diplômés d’un programme de formation à l’enseignement en français et les enseignants de français langue seconde.

Si la suppléance à la journée demeure la norme pour les enseignants en début de carrière et anglophones, ceux qui font leur entrée dans la profession n’attendent plus aussi longtemps pour se tailler une place sur une liste de suppléance, et ils obtiennent plus de journées de travail par semaine.

Nombre de certifications annuelles en Ontario

Graphique à barres montrant le nombre de certifications annuelles en Ontario. Une description plus détaillée figure ci après.

La réduction du nombre de certifications en 2016 par rapport à 2015 était attribuable à l’instauration du programme de formation à l’enseignement prolongé de quatre sessions.

Prévisions pour 2018-2020 : 5 600 par an
2017 : 5 551
2016 : 3 600
2006 à 2015 : 11 587 par an


Taux de chômage en première année de carrière

Série de graphiques circulaires montrant le taux de chômage des enseignants en première année de carrière en Ontario en 2017 et en 2018. Une description plus détaillée figure ci après. 

Primaire-moyen : 16 % en 2017, 7 % en 2018
Moyen-intermédiaire : 17 % en 2017, 6 % en 2018
Intermédiaire-supérieur : 15 % en 2017, 5 % en 2018
Éducation technologique : 15 % en 2017, 0 % en 2018


Taux de chômage en début de carrière

Graphique linéaire montrant le taux de chômage des enseignants de l’Ontario en première année de carrière, et de la deuxième à la cinquième année de carrière. Une description plus détaillée figure ci après. 

2009 : 17 % en première année de carrière, 4 % de la deuxième à la cinquième année
2010 : 24 % en première année de carrière, 7 % de la deuxième à la cinquième année
2011 : 30 % en première année de carrière, 13 % de la deuxième à la cinquième année
2012 : 37 % en première année de carrière, 13 % de la deuxième à la cinquième année
2013 : 38 % en première année de carrière, 19 % de la deuxième à la cinquième année
2014 : 33 % en première année de carrière, 21 % de la deuxième à la cinquième année
2015 : 22 % en première année de carrière, 10 % de la deuxième à la cinquième année
2016 : 24 % en première année de carrière, 9 % de la deuxième à la cinquième année
2017 : 14 % en première année de carrière, 7 % de la deuxième à la cinquième année
2018 : 6 % en première année de carrière, 5 % de la deuxième à la cinquième année


Taux de chômage des enseignants en première année de carrière résidant en Ontario par langue

Graphique linéaire montrant le taux de chômage des enseignants en première année de carrière résidant en Ontario, par langue. Une description plus détaillée figure ci après. 

En 2012 : 16 % des enseignants de français langue seconde, 18 % des diplômés d’un programme en français et 42 % des enseignants anglophones
En 2013 : 17 % des enseignants de français langue seconde, 15 % des diplômés d’un programme en français et 45 % des enseignants anglophones
En 2014 : 11 % des enseignants de français langue seconde, 13 % des diplômés d’un programme en français et 40 % des enseignants anglophones
En 2015 : 3 % des enseignants de français langue seconde, 4 % des diplômés d’un programme en français et 31 % des enseignants anglophones
En 2016 : 5 % des enseignants de français langue seconde, 9 % des diplômés d’un programme en français et 34 % des enseignants anglophones
En 2017 : 4 % des enseignants de français langue seconde, 0 % des diplômés d’un programme en français et 19 % des enseignants anglophones
En 2018 : 0,4 % des enseignants de français langue seconde, 0 % des diplômés d’un programme en français et 9 % des enseignants anglophones


Taux de chômage chez les enseignants nouvellement arrivés au Canada

Deux graphiques circulaires montrant le taux de chômage chez les enseignants nouvellement arrivés au Canada, lequel était de 49 % en 2017 et de 35 % en 2018. 

Pourcentage des membres ayant un poste permanent

Graphique à barres montrant le pourcentage des enseignants en Ontario ayant un poste permanent. Une description plus détaillée figure ci après. 

Conseils de langue française : 52 % en première année de carrière, 83 % en troisième année et 86 % en cinquième année
Conseils de langue française avec qualification pour enseigner le français langue seconde : 29 % en première année de carrière, 60 % en troisième année et 83 % en cinquième année
Conseils de langue anglaise, enseignants anglophones : 2 % en première année de carrière, 16 % en troisième année et 30 % en cinquième année


Fréquence de la suppléance à la journée des enseignants en première année de carrière résidant en Ontario

Série de graphiques à barres montrant la fréquence de la suppléance à la journée des enseignants en première année de carrière résidant en Ontario. Une description plus détaillée figure ci après. 

4 à 5 jours par semaine : 32 % selon le sondage de 2016, 55 % selon celui de 2017 et 62 % selon celui de 2018
3 à 4 jours par semaine : 32 % selon le sondage de 2016, 21 % selon celui de 2017 et 22 % selon celui de 2018
2 à 3 jours par semaine : 17 % selon le sondage de 2016, 15 % selon celui de 2017 et 10 % selon celui de 2018
1 à 2 jours par semaine : 14 % selon le sondage de 2016, 6 % selon celui de 2017 et 6 % selon celui de 2018
Moins d’un jour par semaine : 3 % selon le sondage de 2016, 2 % selon celui de 2017 et 0 % selon celui de 2018
Sur la liste, pas d’affectations : 2 % selon le sondage de 2016, 2 % selon celui de 2017 et 1 % selon celui de 2018


Affectations pour des suppléants en première année de carrière

Deux graphiques à barres montrant les affectations pour des suppléants en première année de carrière en Ontario. En 2016, 25 % avaient passé 8 mois ou plus sur une liste de suppléance, contre 50 % en 2018. En 2016, 32 % enseignaient 4  ou 5 jours par semaine, contre 62 % en 2018.